mardi 3 janvier 2017

poeme

Chez nous il fait soleil…
Chez nous il fait soleil trois cent jours dans l’année !
Quand il pleut l’on s’étonne ! On ne supporte pas
Quatre cinq jours de pluie tous les deux ou trois mois ;...
Or il faut avouer qu’on est vraiment gâtés :

Ce ciel bleu permanent suspendu sur nos têtes,
Grésillant sans arrêt d’une énorme lumière
Et cette brise bleue qui fait vibrer la terre,
Donnant à la Provence un joyeux air de fête !
Qu’il fait donc bon y vivre ! Même en grande souffrance,
Le destin est moins dur quand c’est sous le soleil :
Malheur atténué par les rayons vermeils
De la lumière drue qui ruisselle en Provence.
C’est un pays sacré et dont le nom antique
Rime fort joliment, pour toujours, avec « France »
Et si les gens du cru méconnaissent leur chance,
C’est qu’ils ignorent trop combien est atypique
Leur climat doux et clair, leur Midi fabuleux !
Nous qui sommes venus nous installer ici,
Nous en sommes conscients car nous l’avons choisie :
La Provence est un Sud qui est béni des dieux !
Vette de Fonclare
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Provence d'antan
Provence de mon enfance
Je baigne dans tes essences
Les passants te font révérence...
Bouche bée se prélassant
En admirant le garlaban
Pagnol Raimu Charpin et Fernand
Dans mes pensées sont tout le temps
Ne pas se sentir en son temps
Qui est en tout point différent
À ma façon de vivre d'antan
Je vis sous des images en noir et blanc
Ou le respect était encore dominant
L'éducation et la politesse très importante
Et l'honneur de la famille bien en avant

 

 


  glycine
Sur le mur délavé des grappes dégoulinent,
Des fleurs mauves et bleues sentant bon le printemps,
Des ruisseaux cascadant en bouquets : la glycine...
Qui couvre le crépi comme en y ruisselant.


Ses papillons légers semblent si aériens
Qu’on ne soupçonne pas leur énorme vigueur.
Le soleil les stimule et ils poussent fort bien
Malgré la terre pauvre et peu propice aux fleurs.
Le tronc s’accroche dru le long du mur crayeux,
Montant gaillardement jusqu’aux tuiles faîtières ;
Et les stolons costauds grimpent, si vigoureux
Qu’ils ont même arraché notre antique gouttière.
Mais l’on a pardonné cette désinvolture
Car ils sont faits de vie qui gicle et qui bouillonne.
La glycine est ainsi, si folle et si brouillonne
Qu’on ne peut qu’oublier qu’elle mange les murs.

 

12 h
Il y avait la mer et le tapage des vagues
Il y avait le vent et son fracas de bourrasques
il y avait l'horizon et le silence du soleil
Il y avait le ciel et le ...soupir du jour.
Juste pour un regard posé,
Juste pour un souffle osé
Juste pour mon bonheur accroché.

Il y avait le monde
et moi...



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