Si certains se contentent du premier dimanche de janvier, ici en Provence on aime trop notre gâteau pour ne pas en abuser. Dès Noël passé on traine devant les bonnes boulangeries, on commence à débattre sur celle qui fait le meilleur gâteau des rois de Marseille, on rit de ces pauvres parisiens avec leur frangipane toute plate et sans couleur… Car notre gâteau des rois, il est bon et beau ! Rond, dodu, sentant la fleur d’oranger, surmonté fièrement de fruits confits symbolisant les pierres précieuses offertes par les fameux rois mages. Alors il est bien normal que l’on se laisse tenter tout le mois de janvier voire plus pour les inconditionnels. Chaque occasion est bonne au bureau, entre amis, en famille, avec les enfants, avec les aïeux ou même seul.
Une fois sur la table, reste à le partager. Là encore quelques règles à respecter. La tradition veut que l’on ajoute au découpage la « part du pauvre » et que le plus jeune des convives se cache sous la table pour attribuer chaque part. Impossible donc, normalement, d’obtenir la plus grosse part ou celle avec la fève.
Sans vouloir être chauvin, c’est pas notre genre à nous gens du sud, toujours dans la mesure et la modestie, cette brioche est la forme la plus traditionnelle du gâteau des rois. Un peu d’histoire : c’est sous Louis XIV au XVIIe que nait la galette feuilletée à la frangipane, inspirée du Pithiviers, surnommée quelques temps la « parisienne ».
Hop hop hop, vous pensez tout savoir mais point d’épiphanie réussie sans le clou du spectacle, la fève. Et nous provençaux, nous sommes généreux ! Alors parce qu’on aime la tradition, on y place la fève, la vraie, l’alimentaire, le légume. Et parce que c’est plus joli, on y place aussi une figurine en céramique qui – couleur locale oblige - est un santon. Celui qui tire la fève est le roi, le sujet est pour la reine.
Et pour que ce tirage des rois dure plus longtemps, celui qui a la fève paie le prochain gâteau. Malin…
Une fois sur la table, reste à le partager. Là encore quelques règles à respecter. La tradition veut que l’on ajoute au découpage la « part du pauvre » et que le plus jeune des convives se cache sous la table pour attribuer chaque part. Impossible donc, normalement, d’obtenir la plus grosse part ou celle avec la fève.
Sans vouloir être chauvin, c’est pas notre genre à nous gens du sud, toujours dans la mesure et la modestie, cette brioche est la forme la plus traditionnelle du gâteau des rois. Un peu d’histoire : c’est sous Louis XIV au XVIIe que nait la galette feuilletée à la frangipane, inspirée du Pithiviers, surnommée quelques temps la « parisienne ».
Hop hop hop, vous pensez tout savoir mais point d’épiphanie réussie sans le clou du spectacle, la fève. Et nous provençaux, nous sommes généreux ! Alors parce qu’on aime la tradition, on y place la fève, la vraie, l’alimentaire, le légume. Et parce que c’est plus joli, on y place aussi une figurine en céramique qui – couleur locale oblige - est un santon. Celui qui tire la fève est le roi, le sujet est pour la reine.
Et pour que ce tirage des rois dure plus longtemps, celui qui a la fève paie le prochain gâteau. Malin…