L’été est jaune et bleu…
L’été est jaune et bleu, et si brûlant là-haut
Qu’il fait trembloter l’air. La chaleur trop intense
A calciné le sol ; l’éther ardent y danse...
En vagues embrasées sous le ciel indigo.
L’été est jaune et bleu, et si brûlant là-haut
Qu’il fait trembloter l’air. La chaleur trop intense
A calciné le sol ; l’éther ardent y danse...
En vagues embrasées sous le ciel indigo.
La lavande est coupée et le blé l’est aussi
Depuis un mois déjà. Le Plateau* est aride.
Étrange et déroutante impression qu’il est vide
Sans son blé ni ses fleurs ! Un paysage gris
Consumé jusqu’au cœur. Sous le ciel infini,
Un espace sans fin où vibre une lumière
Nulle part aussi drue ni aussi coutumière
Qu’en ces terres du Sud que le soleil blanchit.
L’été est jaune et blanc sur le morne plateau
Grillé par la fournaise. Et bleu vif est le ciel
Sur le pays d’en-haut. L’air y sent bon le miel,
Qui imprègne d’odeur les flancs gris des coteaux.
Vette de Fonclare
Afficher la suiteDepuis un mois déjà. Le Plateau* est aride.
Étrange et déroutante impression qu’il est vide
Sans son blé ni ses fleurs ! Un paysage gris
Consumé jusqu’au cœur. Sous le ciel infini,
Un espace sans fin où vibre une lumière
Nulle part aussi drue ni aussi coutumière
Qu’en ces terres du Sud que le soleil blanchit.
L’été est jaune et blanc sur le morne plateau
Grillé par la fournaise. Et bleu vif est le ciel
Sur le pays d’en-haut. L’air y sent bon le miel,
Qui imprègne d’odeur les flancs gris des coteaux.
Vette de Fonclare
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