vendredi 30 décembre 2016
adieu 2016
voilà encore une annee s acheve...elle n a pas ete un long fleuve tranquille, encore et toujours la guerre,des parents ont martyrise voir tué leurs propres enfants,les attentats ont fait la une des medias, la liste necrologique des pepeols a ete bien longue,nos chers politiques de tous bords se sont entre dechires et pendant ce temps là les pauvres sont toujours aussi pauvres et les riches se remplissent les poches.....bien sur malgre ces gros nuages ;le soleil a parfois brillé .mais quand la misere est si vaste il ne peut guere rechauffer mon coeur..;; certains diront que je suis pessimiste , que je vois tout en noir,c est vrai je l avoue, je suis ainsi, mais j aimerais tant qu il y est un peu plus d humanite et de justice, moins de racisme ...je n ai plus guere d espoir à mon âge ,je n y crois plus....alors je vais refermer la porte sur 2016 avec le coeur gros, car si la vie sociale n est pas rose , la vie perso ne l est pas non plus....
lundi 26 décembre 2016
le boutis provençal
C’est vers la Sicile et l’Inde au XIVème siècle qu’il faut se tourner pour retrouver les origines de cette technique de broderie en relief, la Sicile précédant quelques peu l’Inde. Issue de cette région d’Italie, on connaît la très belle pièce réalisée en lin blanc (entre 1360 et 1400) racontant l’histoire deTristan et Iseult appelée « Coperta de Guicciardini » ou « Tristan Quilt » et qui a la particularité de présenter des personnages brodés, ce qui est relativement rare dans l’art du boutis, les visages restant assez difficiles à réaliser.
L’ouverture de nouvelles voies maritimes et le goût de l’exotisme vont permettre à la ville de Marseille de se lancer dans la production des « indiennes » (toiles de coton imprimées venues d’Indes) dont la demande ne cesse de croître.
Mais en 1686, sous la pression des drapiers et des soyeux qui se trouvent face à une trop grande concurrence, la production, l’importation et l’usage de ces toiles sont interdits dans tout le royaume.
Marseille, alors port franc, échappe à la prohibition mais a du mal à écouler sa production et le chômage menace !
On autorise alors l’entrée de toiles blanches sur le territoire français, évitant ainsi une grave crise économique et permettant du même coup à la technique de broderie au boutis de prendre tout son essor.
Sous le règne de Louis XIV la confection de ces ouvrages fut pratiquée en Provence presque comme une industrie et donna un moyen de subsistance à de nombreuses familles qui réalisaient courtepointes, vannes, jupons, caracos, etc. …
A la fin du XVIIème siècle, 6 000 femmes œuvraient pour réaliser entre 40 et 50 000 de ces ouvrages de luxe essentiellement destinés à l’exportation pour une noblesse royale déjà conquise par le « made in France » comme le prouvent les inventaires royaux.
Avec la levée de la prohibition des « indiennes » dans le royaume de France, de nombreuses manufactures se créèrent, les productions de Marseille furent frappées de droits exorbitants et les ateliers cessèrent peu à peu leur activité.
Au XIXème siècle le boutis fut essentiellement réalisé dans un cadre familial, ce qui donna naissance à des pièces techniquement moins bien réalisées mais permit un renouveau stylistique qui fit oublier une exécution approximative.
L’iconographie est alors très symbolique et les jupons de mariage par exemple sont de véritables livres ouverts pour qui sait les lire, cœurs, gerbes de blé, coupes d’abondance sculptées où fleurs et fruits évoquent la fertilité de la terre nourricière.
C’est dans les années 1980, et suite à la redécouverte du patchwork, que les français renouent avec les traditions textiles provençales et redécouvrent avec passion cette technique oubliée où créativité et dextérité vont de pair pour créer de véritables œuvres d’art.
Tout comme moi, quelques créateurs textiles ancrés dans leur époque se sont emparés de cette technique pour en faire leur unique moyen d’expression et lui donnent ainsi un nouveau souffle, permettant que ce savoir-faire perdure mais plus encore évolue avec son temps et attire à lui les nouvelles générations.
Personnellement j'utilise parfois la machine à coudre (en piqué libre) pour réaliser certaines pièces, comme par exemple les deux boutis présenté ci-dessous, l'important étant pour moi le résultat final et non à fidélité à des techniques figées dans le temps.
Personnellement j'utilise parfois la machine à coudre (en piqué libre) pour réaliser certaines pièces, comme par exemple les deux boutis présenté ci-dessous, l'important étant pour moi le résultat final et non à fidélité à des techniques figées dans le temps.
(Pour en savoir plus à ce sujet, allez ICI dans la rubrique TECHNIQUE DU BOUTIS)
L’origine du mot « boutis » semble venir du nom du bâtonnet de buis utilisé pour la mise en relief.
Pour en savoir encore plus sur le BOUTIS, je vous conseille :
-« Boutis des villes Boutis des champs ». F. Nicolle. EDISUD
-« Piqué de Provence ». Collection A.J. Cabanel . EDISUD
-« Boutis de Provence » . K.Berenson . Flammarion
mercredi 21 décembre 2016
lettre au Pere Noel
Lettre au Père Noël en Marseillais :
"La lettre au Père Noël en marseillais" par Médéric Gasquet-Cyrus
Adieu, Papa Noël ...
(adieu, chez nous, ça veut dire «bonjour»).
"La lettre au Père Noël en marseillais" par Médéric Gasquet-Cyrus
Adieu, Papa Noël ...
(adieu, chez nous, ça veut dire «bonjour»).
Adieu, Papa Noël, qué mé dis ?
Bien ou bien ?
Pasque ma foi, ici, c'est un peu le oaï.
Bien sûr y'a pire ailleurs,
y'a un moulon de pays où le sang coule à flots, où les gens sont dans une misère inimaginable, peuchère.
Mais bon, entre l'OM, les travaux du tramway, les bouchons monstres où dégunne peut plus bouger dans les rues de Marseille, lesemboucanades politiques et les rues couvertes de bordilles,
Marseille, c'est pas vraiment le pays merveilleux des lutins.
Non, je vais pas rouméguer, je vais pas marronner auprès de toi, pasqu'en plus j'imagine que tu dois être en train de
t'escagasser à préparer tout ce qu'il faut, à gansailler ces mouligas de lutins pour qu'ils se bougent le tafanàri, et même à préparer ton costume, parce que tu vas pas descendre habillé comme un chapacan ;
je sais que tous les 24 décembre tu donnes un coup de pied dans l'armoire à glace et tu t'habilles trop méchamment.
Bon, alors je vais pas te mettre la tête grosse comme une coucourde, ni faire la viole avec toutes mes paroles, mais il faut quand même que je t'explique.
J'ai pas été très sage.
Pas méchant, non.
Mais j'ai fait des cagades, je me
suis manqué en pagaille, je me suis souvent engatsé pour rien, j'ai été parfois une vraie feignasse, j'ai remis au lendemain des trucs que je pouvais faire d'entrée, je me suis mis dans des engàmbis pas possibles, je me suis parfois encagné alors que dégun ne voulait m'emboucaner, j'ai cassé
les amandons à des gens qui me voulaient du bien, et en plus, au lieu de rester modeste, j'ai eu tendance à faire le càcou et à vouloir toujours avoir raison.
Bref, j'ai fait le pagalènti toute l'année.
Du coup, je vais pas marquer-mal en te demandant plein de cadeaux, mais juste une chose, Papa Noël.
Depuis que je suis minot, je sais que tu mets de la magie de longue dans le
cœur des gens.
Alors cette année encore, même si sur Terre tout part en biberine et si moi, de mon côté, je me comporte comme un vrai tchapacan, fais-moi encore un petit cadeau :
mets un peu de magie sur nos jours et dans nos cœurs, surtout pour les pitchouns, tu serais brave.
Allez vaï, mets bien ton capèou que tu risquerais de prendre froid, et ça me ferait de peine.
Afficher la suiteBien ou bien ?
Pasque ma foi, ici, c'est un peu le oaï.
Bien sûr y'a pire ailleurs,
y'a un moulon de pays où le sang coule à flots, où les gens sont dans une misère inimaginable, peuchère.
Mais bon, entre l'OM, les travaux du tramway, les bouchons monstres où dégunne peut plus bouger dans les rues de Marseille, lesemboucanades politiques et les rues couvertes de bordilles,
Marseille, c'est pas vraiment le pays merveilleux des lutins.
Non, je vais pas rouméguer, je vais pas marronner auprès de toi, pasqu'en plus j'imagine que tu dois être en train de
t'escagasser à préparer tout ce qu'il faut, à gansailler ces mouligas de lutins pour qu'ils se bougent le tafanàri, et même à préparer ton costume, parce que tu vas pas descendre habillé comme un chapacan ;
je sais que tous les 24 décembre tu donnes un coup de pied dans l'armoire à glace et tu t'habilles trop méchamment.
Bon, alors je vais pas te mettre la tête grosse comme une coucourde, ni faire la viole avec toutes mes paroles, mais il faut quand même que je t'explique.
J'ai pas été très sage.
Pas méchant, non.
Mais j'ai fait des cagades, je me
suis manqué en pagaille, je me suis souvent engatsé pour rien, j'ai été parfois une vraie feignasse, j'ai remis au lendemain des trucs que je pouvais faire d'entrée, je me suis mis dans des engàmbis pas possibles, je me suis parfois encagné alors que dégun ne voulait m'emboucaner, j'ai cassé
les amandons à des gens qui me voulaient du bien, et en plus, au lieu de rester modeste, j'ai eu tendance à faire le càcou et à vouloir toujours avoir raison.
Bref, j'ai fait le pagalènti toute l'année.
Du coup, je vais pas marquer-mal en te demandant plein de cadeaux, mais juste une chose, Papa Noël.
Depuis que je suis minot, je sais que tu mets de la magie de longue dans le
cœur des gens.
Alors cette année encore, même si sur Terre tout part en biberine et si moi, de mon côté, je me comporte comme un vrai tchapacan, fais-moi encore un petit cadeau :
mets un peu de magie sur nos jours et dans nos cœurs, surtout pour les pitchouns, tu serais brave.
Allez vaï, mets bien ton capèou que tu risquerais de prendre froid, et ça me ferait de peine.
lundi 12 décembre 2016
samedi 10 décembre 2016
poeme
L’été est jaune et bleu…
L’été est jaune et bleu, et si brûlant là-haut
Qu’il fait trembloter l’air. La chaleur trop intense
A calciné le sol ; l’éther ardent y danse...
En vagues embrasées sous le ciel indigo.
L’été est jaune et bleu, et si brûlant là-haut
Qu’il fait trembloter l’air. La chaleur trop intense
A calciné le sol ; l’éther ardent y danse...
En vagues embrasées sous le ciel indigo.
La lavande est coupée et le blé l’est aussi
Depuis un mois déjà. Le Plateau* est aride.
Étrange et déroutante impression qu’il est vide
Sans son blé ni ses fleurs ! Un paysage gris
Consumé jusqu’au cœur. Sous le ciel infini,
Un espace sans fin où vibre une lumière
Nulle part aussi drue ni aussi coutumière
Qu’en ces terres du Sud que le soleil blanchit.
L’été est jaune et blanc sur le morne plateau
Grillé par la fournaise. Et bleu vif est le ciel
Sur le pays d’en-haut. L’air y sent bon le miel,
Qui imprègne d’odeur les flancs gris des coteaux.
Vette de Fonclare
Afficher la suiteDepuis un mois déjà. Le Plateau* est aride.
Étrange et déroutante impression qu’il est vide
Sans son blé ni ses fleurs ! Un paysage gris
Consumé jusqu’au cœur. Sous le ciel infini,
Un espace sans fin où vibre une lumière
Nulle part aussi drue ni aussi coutumière
Qu’en ces terres du Sud que le soleil blanchit.
L’été est jaune et blanc sur le morne plateau
Grillé par la fournaise. Et bleu vif est le ciel
Sur le pays d’en-haut. L’air y sent bon le miel,
Qui imprègne d’odeur les flancs gris des coteaux.
Vette de Fonclare
mardi 6 décembre 2016
lundi 5 décembre 2016
NOEL 2016 ma crêche
le bâteau apporte les croutons frottes d ail , le rape et la rouille pour la soupe de poisson pêchee par mon Luca!!
le celeri à l anchoïade est toujours sur les tables du noel provençal
Nougat truffes. Orangettes et pate de coing tout cela fait avec mes petites mains!
toujours du beau temps chez moi
Noel au balcon
Päques aux tisons
Noel en Espagne...
Paco Rabane!!!· 23 décembre, 07:10 ·
toujours du beau temps chez moi
Noel au balcon
Päques aux tisons
Noel en Espagne...
Paco Rabane!!!· 23 décembre, 07:10 ·
Noel au balcon
Päques aux tisons
Noel en Espagne...
Paco Rabane!!!· 23 décembre, 07:10 ·
Ma table ce Noël je suis une femme en or,!!
Ma table ce Noël je suis une femme en or,!!
mon sapin ne prend pas de place et ne perdra pas ses aiguilles!
chez moi le pitchounet naît sur ma plage de la Pointe Rouge et pas sur la paille mais sur un tas de filets de pêche!!
le 4 decembre à la sainte Barbe on met le ble à germer
le petrin de mon arriere grand mere est pret pour recevoir les 13desserts d un noel provençal, j aime ces traditions qui n ont rien de religieux pour moi, et en plus j ai horreur de noel,ça me fout le cafard, les êtres chers me maqnuent encore plus mais bon ça va vite passer!
que j aime ce beau linge bien blanc avec les initiales de ma famille brodees par mes grands et arrieres grands meres....j en prends grand soin , j aime les repasser à l envers pour faire ressortir les motifs comme me l a appris ma mere il y a for longtemps....
voilà de quoi parer ma table pour noel un petit plus, de jolis bonnets de pere noel pour decorer mes verres, j ai fait ça hier soir , ça a du bon les insomnies....
shescake de creme d asperge et saumon fumé pommes caramelisees 4epices foie fras noisettes sur pain d epices maison |
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