mercredi 19 avril 2017

légende des cigales
Cette légende se déroule au temps où les anges venaient passer leurs vacances en Provence.
Ils arrivérent par un matin de très grand soleil et furent étonnés de ne pas rencontrer âme qui vive entres les calanques et les terres cultivées. Ils s'exaspérent d'apercevoir de nombreux champs en friche. Eux qui rêvaient de voir des potagers et des vergers prospères.
...
Trés déçus, ils allèrent voir le curé du village, pensant le voir dans sa prière. Il était allongé sous le boutis faisant une sieste majestueuse. Le curé expliqua et précisa que les gens du coin se tenaient sagement à l'ombre des oliviers, afin de se préserver du soleil torride.
L'un des anges dit:" Mais quand travaillent-ils alors ?"
-A la fraîche! répondit l'ecclésiastique.
Un peu à la rosée aussi. Ceci explique le piteux état de leurs terrains.
Les anges aux ailes dorées s'en retournèrent conter leur aventure à Dieu qui décida aussitôt de créer une nouvelle espèce d'insecte.
Lorsque que la saison se faisait plus torride, les insectes se mettraient dans les pins et exécuteraient des notes stridentes d'une musique exacerbée, afin d'empêcher les habitants du pays de dormir exagérément.
C'est ainsi que naquirent les cigales, en parfaite symbiose désormais avec "l'art de vivre" en Provence.
https://www.youtube.com/watch?v=pYpCyehoQCw
La légende du Mistral (légende provençale)
Il existe bien des légendes sur ce vent qu'est le mistral.
Bien qu'il soit le maître de tous les vents, il n'en demeure pas moins qu'il hante la Provence, balayant les terres de son souffle.
On dit que le mistral est un vent grincheux et impérieux.
Certains prétendent qu’il prit naissance au sein des marais du Vivarais sous l'arche géante d'un rocher ajouré, d'où surgissait son bruit sonore. Là il se gonflât et amplifiât ses tourbillons. Il renfonçât ses bourrasques avant de partir en rafales.
Inquiets devant ses imprévisibles accès de colère, des villageois décidèrent un jour de le "barricader". Pendant que le mistral était calme, les habitants clouèrent sur chaque pilier du bloc, de solides planches, très dures et très épaisses que des menuisiers avaient coupées dans des troncs d’oliviers centenaires, il y a bien des années de cela. Elles avaient été rabotées, poncées et taillées, si bien qu'elles avaient acquis une solidité à toute épreuve.
A son réveil, le mistral se mit à souffler sur ces planches, mais elles résistèrent à sa force ravageuse et à ses accès de colère. Le mistral fût prisonnier et ne put donc plus s'évader.
Le Mistral, très fâché, dit aux villageois :
"- Quand je parviendrai à me libérer, je déracinerai tout sur mon passage, les tuiles, les arbres, les clôtures. Il ne restera rien!"
"- Raison de plus, pour te laisser enfermé..." s'écrièrent les villageois.
"- Je vous maudis !" Dit le mistral. "Que tout soit désolation. Que vos terres soient infestées de moustiques. Que l'eau soit en putréfaction et que vos maisons soient sales. Que les fièvres fassent périr vos enfants et vos vieillards ! Ainsi vous regretterez vos agissements..."
L'été venu, une chaleur insoutenable s'abattit sur le Vivarais. Bientôt se manifestèrent les signes avant-coureurs d'une épidémie. Des odeurs effroyables envahirent les rues et les ruelles. Des insectes agressifs piquèrent les enfants à la peau veloutée et les anciens à la peau ridée.
Tous les malheurs du monde semblaient s'abattre sur le village.
C’est ainsi que les villageois se réunirent afin de décider s’il valait mieux libérer le vent, car son passage dans la région était finalement bénéfique.
"- Il asséchait les terres détrempées, dirent les uns,
"- Il dissipait les nuages et les brumes étouffantes dirent les autres,
"- Il aidait aussi à mûrir les fruits", dit le Papé dont tout le monde respectait la sagesse, "et tout compte fait, il faisait du bien à la nature. Il vaut mieux être transpercés de froid et qu'il emporte quelques branches sur son passage, plutôt que de prolonger cette mauvaise plaisanterie sinon, c'est la peste qui s'abattra sur nos troupeaux.
Le mistral, qui entendit une partie des débats entre paysans prit la parole.
Il promit doucement:
"- Si vous me laissez sortir, je ne déracinerai pas vos arbres fruitiers, je ne ferai pas voller les tuiles de vos maisons et je ne coucherai pas les clôtures de vos jardins..."
Tous furent perplexes, mais finirent par le libérer.
Aussitôt, le mistral s'engouffra dans l'ouverture et se rua dehors. Les paysans, muets et craintifs, attendaient sans bouger.
C'est alors, qu'un enfant, s'approcha du maître des vents, et protesta:
"- Et ta promesse, alors ?"
Le vent déchaîné s'apaisa tout de suite. Subitement, il câlina les arbres, frôla les tuiles des maisons, chatouilla les clôtures des jardins.
Bientôt, les misères qu'avaient endurées les braves paysans furent reléguées au rang des mauvais souvenirs ainsi que cette histoire éprouvante et épouvantable du maître des vents.
Il s'en alla alors souffler ailleurs, dans la vallée du Rhône grondant et grommelant, grognant, vers les plaines du midi ... Et c'est ainsi qu'il est arrivé chez nous !
Monique du Restouble
http://moniquedurestouble.over-blog.com/article-la-legende-…

mardi 18 avril 2017

3 h
Saviez-vous qu'avant de devenir cette grande avenue, la rue de la République était une colline ? Découvrez son histoire en textes et photos d'archive.
Si aujourd’hui tout le monde la connaît et la considère comme l’un des axes emblématiques de Marseille, la rue de la République, avant sa construction…
madeinmarseille.net